A cause de notre patron aussi. De plus en plus distant avec nous. C'est sans doute pas contre nous qu'il en a, juste quelqu'un de profondément blasé je pense. Enfin il nous fait comprendre au fil du temps que c'est par obligation
qu'il tient ce camping depuis cinq ans, qu'il a hâte que ce camping soit vendu pour pouvoir à son tour voyager, recommencer ailleurs. En Espagne qu'il dit. Et puis sa mère qui l'assistait jusque là doit soudainement s'envoler pour Londres, cas d'urgence. Alors on le sent moins à son affaire. Il nous donne moins de travail, puis plus du tout, se reposant sur son ami d'enfance venu en renfort... Et on se sent de plus en plus gênés du coup à l'idée d'occuper le terrain sans contrepartie...
Bref, un peu déçus dans la mesure où c'est quelqu'un d'attachant quand même, toujours très correct avec nous et généreux. J'aurais voulu échanger davantage avec lui. Tanpis. Je m'dis finalement que c'est pas plus mal. C'aurait été d'autant plus difficile de partir si tout n'avait été que trop parfait.
Premiers bobos. Infection des gencives qui m'embête pendant pas mal de temps. Mais c'est en voie de guérison aujourd'hui.
Mais finalement, tout ça c'est rien à côté du bien-être que m'a procuré cet endroit pendant 5 semaines.
J'en veux ni au temps ni au patron ni à mes gencives. Je me sentais comme à la maison (presque). Paddy restera notre première belle rencontre, et l'extrémité Sud de Ninety Mile Beach notre bout de plage préféré du Northland.
Bon allez j'arrête de pleurer. On se reverra Ahipara !
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